-
-
Finissant trop de verres,
Rimeur saoulé,
Par l'absynthe des mots,
A vomi un poême.
Jean BOSIO
votre commentaire -
Aux heures du silence
Les loups hantent la ville
Cherchant fortune en meutes cruelles
Laissant les proies dubitatives au matin
Sur la table du partage
Chacun en veut un peu plus
Le ton monte en éclats sonores
Jusqu'au clash meurtrier inévitable
Le sang coule en ruisseau
La police constate en sirènes hurlantes
Les braves gens respirent mieux
Avec quelques zombies au sol couchés.
Moralité :
Celui qui triche est rattrapé par ses complices au plus grand bonheur des victimes non obligées d'attendre un jugement aléatoire !!
votre commentaire -
Enviant tes succès ,
la rivale harpie ,
au regard destructeur ,
va passer à l'acte.
Cachée dans l'obscurité
elle observe tes ébats.
Ce corps à corps torride
l'excite et la dégoûte .
Ton amant est parti ,
te laissant allanguie
au coeur de ce lit
à l'odeur du plaisir .
De sa cache elle sort.
En un bond félin
elle se trouve à la couche ,
prête à sanctionner .
Tu sursautes apeurée.
Tu fais face , incrédule ,
à ce regard éxorbité.
Le couteau rutile ...
La lame au coeur se plante.
Tu gis en un cloaque sanglant.
Des larmes inondent ton visage.
Un ràle funeste sort de ta gorge .
Ta vie va s'arrêter là ,
dans une interrogation
dépourvue d'explications.
C'est con cette fin !!
"Coupez" ! crie le metteur en scène.
"Tu meures sans panache,
mets y une part de vérité .
Jean BOSIO
votre commentaire -
" L'illusion de l'osmose ,
en partie tailladée ,
gît en tristes lambeaux .
Ton départ anonyme ,
sans un mot de dépit ,
plombe toute ma raison .
Coeur noir amertume,
fiel de ma rancoeur ,
j'abhorre tant d' outrance.
Lamentablement je glisse ,
cédant au malheur
une place dominante.
Ton fantôme tue ma vie,
entraînant les prémices
du délire destructeur .
Solitude intenable ,
aux abîmes des ténêbres ,
je m'abandonne résigné... !! "
Jean BOSIO
votre commentaire -
" En hordes déjantées ,
dépassant mes envies ,
les plaisirs mutins ,
piétinent mes fantasmes.
Excès de folies ,
au corps , tiraillés,
la jouisance récurrente,
déferle en ondes torrides.
Orgasmes enragés ,
à nos corps soudés ,
la ferveur animale
a pris le pouvoir ."
Jean BOSIO
votre commentaire -
"Enlevez ce chapeau ,
trop volontairement enfoncé ,
sur votre tête d'accusé .
Dévoilez ce visage,
par la honte ,habité ,
regard tenu bas ,coulant.
La gloriole ancienne s'enfuit ,
au réquisitoire acerbe ,
d'un bavard enragé.
Les forfaits étalés ,
en vagues noires déferlantes ,
inondent un prétoire médusé.
Les cris du public ,censeur ,
déchirent violemment l'espace ,
en condamnation anticipée.
La sentence est tombée ,
les néons sont éteints ,
la prison regagnée.
L'isolement carcéral,
en remords récurrents,
le saigne minutieusement.
le temps est trop long,
les années vont défiler,
et lui va s'étioler.
La mort qui serait douce ,
le snobe malicieusement ,
en vengeresse complice . "
Jean BOSIO
votre commentaire -
" A suivre ta trace
A vivre dans tes pas
Je ne suis plus moi.
Obsédé , possédé ,noyé
Pantin au coeur vide
Dans l'ombre de ton vouloir.
Je m'accroche à l'espoir
Que tes yeux me voient
Que tes mains me frôlent.
Et si par miracle
Esclave devenant gourou
A mes pieds tu supplies
Attends toi à souffrir
A vivre dans la peur
A redouter l'oubli.
L'amour cloue au pilori
Déglingue les neurones
Mais vaut ces souffrances."
Jean BOSIO
votre commentaire -
"Passons le rubicon en chantant .
Laissons derrière nous ces tristes sires .
Allons sans retenue vers l'osmose heureuse.
Osons le bonheur contre toute logique.
Plantons sur le toit du mépris
L'étendart triomphant d'une liberté retrouvée .
Hissons nos couleurs ,celles de l'amour .
Vomissons sans retenue sur ces injures jalouses.
Redécouvrons la passion simple et débordante .
Donnons nos corps , nos coeurs , sans crainte .
Ignorons ces sots chargés de fiel et de rancoeur .
Redevenons des libres penseurs maîtrisant nos vies.
Notre temps ici bas est compté
Ne le perdons pas au jugement des autres
Quoi que nous fassions notre destin nous appartient.
Alors...basculons dans notre réalité. "
Jean BOSIO
votre commentaire -
"Au matin des déçus
L'amant ridicule sort tremblant.
Regagnant tête basse son repaire
Harassé d'avoir tant aimé
il titube ,sapé moralement
Par ce rejet brutal et cruel.
De vexation, il pleure sa vanité.
Ce sourire moqueur le hante.
Au mépris il rend raison.
Comme un papier souillé
Impassible, elle l'a jeté
Au ridicule de sa flamme.
La passion elle s'en moque
Courtisane des temps modernes
Elle consume ses amants.
Il se reproche sa candeur
Lui l'impénitent tombeur
Habitué à jeter ses proies.
Trahi par ses émois
il souffre autant d'amour
Que de rancoeur envers lui."
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires