•  

    " Le méchant déguisé en diable effrayant ,

      a tapé en "horde" de mots sulfureux ,

     à la face étonnée du tranquile petit sage .

     

    Il insulte , critique , bouche crache feu,

    vomissement de bile au fiel chargé,

    rancoeur , en vagues folles ,  agitée .

     

    Habilement silencieux , le sourire en coin ,

    le gentil aux extêmes amène sa victime .

    L'indifférence prenant habilement le pouvoir.

     

    La haine au paroxisme est montée ,

    l'incrédulite au cerveau vient s'inviter ,

    créant un souffle d'infériorité inavouée.

     

    Exténué nerveusement , il ne pourra paré ,

    l'attaque bombardier du gentil déchaîné ,

    soudainement transformé en fauve survolté.

     

    Le faux dur aux quenottes éculées,

    par le mignon aux crocs acérés ,

    finira avalé et moralement sapé.

     

    Moralité:

    Apprenez à jauger l'adversaire avant de pérorer pour éviter de finir en proie dévorée !!!

    Jean BOSIO 04/2012

     

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  •  

    " La lumière éteinte lui fait peur.

      Il craint l'obscurité source de malaise.

      Il panique en frémisant aux sons inconnus.

     Ses poumons sont en mode implosion.

     Il suffoque , manque d'air , perd sa raison.

    Le col est ouvert sauvagement  ,

    les cris restent bloqués en gorge .

    L'évanouissment il redoute en solitaire.

    La mort va le prendre en un ràle pleurant.

    La lumiére salvatrice par un tiers est servie.

    Il reprend ses esprits et éponge sa sueur chaude.

    Une bolée de grand air réanime ses poumons.

    La vie est trop belle pour cesser médiocrement .

    Il refuse d'être une victime de la claustrophobie . "

    Jean BOSIO 04/2012

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  •  

    "Les notes en portée au crayon sont noircies.

    Du cerveau créateur nait l'oeuvre musicale .

                         Il rêve...

    Musiciens queue de pie en rang alignés.

    Décibels graphiques en variations calculées.

     

    Public chaviré aux accents harmoniques.

    Le succès en rappel aux cintres réclamé .

                                       Mécontent.....

    Le papier déchiré au panier est jeté.

    Symphonie achevée à jamais oubliée.

                                       Moralité.......

    Aux poubelles en or il faudrait regarder ,

    si le talent et l'art en décharges voyagent .

    Jean BOSIO 04/2012

     

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  •  "L'aigle royal a suivi sa belle promise .

    Ils volent de concert  , en slaloms ondoyants.

    La sublime couleur des nues les attire , magnétique .

    Ils atteignent la canopée aux allures sidérales.

    Ils continuent l'ascension , insouciants et volages .

    Traversent les nuages à  plumes vaporeuses .

    Ils tournent ,se frolent , en multiples figures libres .

    Las , un fracas déroutant les surprend soudainement !!

    Ils piquent vers le sol à grandes ailes déployées .

    Tournent la tête pour deviner  et soupeser  le danger .

    C'est quoi ce gros oiseau tout de fer vêtu ?

     Crachant du feu pars ses flancs , 

      fonçant , rugissant , sans  planer .

    Un être non identifiable dans le monde animal .

    Un oiseau sauvage à la force colossale , qui crée le trouble

    et sème la terreur par la violence de son vol.

    Un avion ... c'est un avion qui dérange la nature , qui la met à sa botte.

    Aux humains dominants , le monde animal et la planète végétale sont soumis.

    Nos aigles incrédules au nid s'en retournent  , la nuit sera suspicieuse ,

    et les cauchemars présents pour aggraver le malaise .

    La cohabitation pacifique n'est pas pour demain !!

    Jean BOSIO 04/2012

      

     

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  •  

    " L'aisance de son trot ,

     au sol semble plané.

    Crinière à plein vent ,

    orgueil porté haut en tête.

    Oeillères aveuglantes baissées,

    oreilles au coton embouchées.

    Le tempo de ses fers ,

    au sol martèle la victoire.

    Poteau oasis aux vivas colorés.

    Tape en croupe d'un mentor comblé.

    Ralentissement , on lâche le mors .

    Retour aux balances en césar quadrupède.

    Couronnes et caresses largement méritées.

    Ouf , bientôt le retour au box reposant.

    Le seau de son dévoré sans un son.

    La paille en lit gratouillant.

    Le vrai bonheur équin !! "

    Jean BOSIO 03/2012

     

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  •  

    Va et vient ,

    "Mon amour est parti ,

    me laissant seule, anéantie.

    Gouffre ou tombe ma vie ,

    chambre froide , je dépéris .

     

    Mon amour est revenu.

     Vive le retour aux nues.

    Nuits insomniaques vécues.

    Corps lourds de plaisirs ,  repus.

     

    Mon amour est re reparti .

    Cette fois tout est fini.

    Le désarroi a tout envahi.

    Je suis en phase survie .

     

    Mon amour est re revenu .

    De lui n 'ai plus voulu .

    Cicatrisation ,mon coeur a rebattu .

    Nouvel élu ,enfin... l' oubli absolu  ."

     

     

     

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  •  

    Apparences,

    A toujours vouloir être vu ,

    on s'offre en sire vaincu

    au système ultime convaincu.

      

    La lumière artificielle du vécu

    sort de l'ombre l'homme perdu,

    victime d'un anonymat de reclus.

      

    L'exposition aux jugements durs et crus ,

    confère un semblant de statut

    qu'à jamais on pensait perdu .

      

    Oh absurdité du croire reconnu !!

    Piedestal dont beaucoup ont chu,

    et ne sont jamais revenus.

      

    Gloire éphémère aux accents éperdus,

    tu as égaré la vertu ,

    "passe ton chemin" .. tu es exclue ,

      

      

     

     

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  •  

    Voleur volé ,

     

    Le petit sourire en coin de rides a conforté la souplesse du voleur.

    Inventé un délicat bonheur au feu consumé de bourse dérobée.

    La carapate délirante fuyant à grandes enjambées comptées.

    Escalade des murs aux mains griffées et aux genoux gonflés de cognées.

    La course à la liberté est lancée en illégitimité avérée au bruit des ilotiers.

    Le souffle coupé arrachant le coeur dans une brûlure non maîtrisée et acidulée.

    La sortie  au bout de ce porche blafard et en ombres enfumées.

    Projecteur  malheur planté au regard , hurlements envoyés en ordres décrétés.

    Fin du parcours , menottes ajustées  , haine dégobillée aux faces casquées.

    Sirènes enragées aux passants imposées  , cellule trop foncée aux murs salopés .

    Allongé sur la planche , larmes séchées , la rancoeur chevillée ,prisonnier résigné.

    Il  va payer une eternité pour un larcin avorté .

    La société est remboursée par la peine au crédit décidé.

    Sanction adaptée , récidiviste addicté  aux besoins sans nécéssité.

    La vérité de ces vies au futur avorté avant même d'être nées !!!.

    Jean BOSIO 02/2012

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  •                          

      

                               Mort légitime ,

      

                            " il est parti en ce midi.

                              Me laissant seule à ta merci.

                              Evidemment tu as surgi ....

     

                             Vilain présage , désir sali.

                             Yeux hagards , au sang , rougis .

                          Mains satyres ,débauche pourrie ...

     

                            Dégout profond , honneur vomi .

                            La haine soudaine sortie.

                            La fin du cycle de ma vie ??   ....

     

                           Détonation  ....   balle  partie ,

                           au coeur touchant  sans sursis .

                           La bête immonde au sol gît .

     

                          Sursauts  au corps transi.

                          Larmes  au malheur surpris.

                         J' ai dealé la mort pour la vie...

      

                         Jean BOSIO 02/2012

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  •  

    MUSIQUE..MASETTE !! 

     

    " LA PETITE MUSIQUE TROTTE DANS SA TETE.

    IL LA LACHE SOUVENT A TUE TETE.

    LES AUTRES FONT UNE DROLE DE TETE

    EN ENTENDANT CETTE TROMPETTE...

    IL S EN MOQUE C EST SA FETE

    IL EST UNE FORTE TETE

    QUI RESISTE AUX TEMPETES

    DES GENS SANS FACETTES.

    ALLEZ ENCORE UNE FOIS il LA REPETE..

    POUR ETRE BIEN DANS SES BASKETS !! "

    Jean BOSIO 01/2012

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