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Par Jean BOSIO le 28 Octobre 2012 à 19:04
Pétanque,
" A l'ombre des frondaisons ,
les pieds tanqués dans le rond ,
le pétanqueur mode décontraction ,
fixe avidement le cochonnet..
Le petit morceau de bois peint ,
objet des convoitises ludiques ,
semble s'associer habilement
à la maladresse des joueurs.
Les quolibets animent la partie ,
une place majeure est reservée au folklore.
Au grand désarroi des perdants fanny,
les scènes cocassent s'enchaînent.
Instant de détente conviviale,
terminé au verre de l'amitié,
le rendez-vous est pris de suite,
pour une revanche homérique .
Du Nord au Sud , de l'Ouest à l'Est,
la pétanque mania déboule,
au carreau du plaisir;
en ondes de franches rigolades . "
Jean BOSIO 10/2012
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Par Jean BOSIO le 20 Août 2012 à 23:29
" Enviant tes succès ,
la rivale harpie ,
au regard destructeur
à l' acte va passer.
Cachée dans l'obscurité,
elle observe tes ébats .
Ce corps à corps torride,
l'excite et la dégoûte .
Ton amant est parti ,
te laissant allanguie
au coeur de ce lit
à l'odeur de plaisir.
Soudain , elle sort de sa cache.
En un bond félin ,
elle se trouve à la couche,
prête à la sanction .
Tu sursautes apeurée.
Au regard exorbité
tu fais face, incrédule.
Le couteau scintille .
La lame au coeur se plante.
Tu gis en un cloaque sanglant.
Des larmes inondent tes joues.
Ta vie s'arrête ici .
"Coupez" !! crie le metteur en scène .
"Tu ne sais pas mourir.
Mets y plus de vérité ....
c'est quand même ton métier " !!! "
Jean BOSIO 08/2012
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Par Jean BOSIO le 15 Juillet 2012 à 23:09
" Au petits matins vilains ,
la gange au trottoir déversée
dérange la quiétude endormie.
Ces femmes au rouge étalé ,
chevauchant des talons hauts perchés ,
parlent fort en rentrant se coucher.
Les belles de jour ont mal au corps
d'avoir en récurrence donné leur ardeur
à des hommes veules et frustrés.
Ces monstresses au pilori clouées,
dérangent la perfide bienséance
par leur génante nécéssité reniée.
Les censeurs, par l'opinion,excités,
condamnent en outrance offusquée
ces vénus souvent , par eux ,soudoyées.
Maudites glandes hormonales !! "
Jean BOSIO 07/2012
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Par Jean BOSIO le 14 Juillet 2012 à 19:32
Ma chaleur à ton être ,mêlée,
irradie le coeur de ton intimité.
Fougue mustang à ta crinière soudée
je rue sur ton corps en ondes saccadées.
Ta bouche loukoum avidement dévorée
me stimule en un extrême désir déjanté.
Le délire transcendant au cerveau cloué ,
actionne la mécanique rouée du plaisir.
Ta douceur extrême, se transforme soudain
en un rush frénétique , soudant notre fusion.
Nos regards sonnent l'accord d'explosion.
Nous plongeons au sublime en un râle commun.
Extase magique nous rapprochant des limbes
pour un génial moment , à deux , partagé.
Jean BOSIO 07/2012
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Par Jean BOSIO le 28 Juin 2012 à 23:11
" A l'extémité d'un rocher,
en surplomb du vide attirant,
l'alpiniste funambule , sans corde,
se balance, le corps au bout des bras.
Ses muscles longs et bronzés,
ses poignets de force colorés ,
son bandana à la sueur ,mêlé,
en font un polichinelle chamarré.
La conquête atavique du sommet ,
hors compétition face au danger.
lui confère des ressources sublimales
couplées à des gestes chirurgicaux .
La sensation de puissance le grise,
son souffle siffle ,son coeur tape en tête,
ses mains brûlent , ses articulations crient ,
son esprit obsède vers ce graal espéré.
Et puis la paroi rocheuse semble s'éclairée ,
le flash du soleil le surprend ,aveuglant.
Un dernier effort ...il bascule au tertre magique
Triomphant il domine d'un auguste regard. "
Jean BOSIO 06/2012
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Par Jean BOSIO le 28 Juin 2012 à 22:15
" Plus loin que l'infini ,
il est maintenant parti .
pour un voyage perpétuel.
Doublant les étoiles ,
tutoyant le feu soleil .
Il avance vers l'éternité ,.
Sur un nuage teint mordoré ,
son corps tout allégé
par l'air se laisse porter
Le temps n' a plus de prise,
une lueur incandescente rayonne ,
une douceur ouatée l'entoure .
Ses yeux fermés voient tout ,
son odorat hume l'air jasminé
son coeur mort bat sereinement .
Détendu il n'a pas peur ,
il s'abandonne à l'inconnu
pour un aller sans retour . "
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Par Jean BOSIO le 22 Juin 2012 à 23:07
" De mal en pis le bonhomme survit
d'assiettes fêlées souvent vides
en verres vinassés remplis à l'envie.
La couverture crasseuse au fumet suret
à même le sol en chiffon jetée ,
lui sert de couche et d'espace privé.
Un chien sale collé à ses basques
gronde à l'approche d'intrus trop curieux
qui passent leur chemin en maugréant.
Il tend une main crasseuse et tremblante
pour quémander une piéce salvatrice
que beaucoup lui refusent regards fuyants.
Dans son alcoolisme ambiant il se souvient
de sa situation antérieure désormais perdue
dans une lente et inéluctable descente au néant.
Cette femme et ses enfants qui étaient son sang ,
ces sacrifices pour leur donner ce confort formaté
qui conduit aux errances financières fatales.
Toutes les portes qui se ferment devant vous ,
les amis amnésiques qui vous sanctionnent ,
les pont coupés source de détresse et d'isolement.
Un divorce à tort prononcé , des enfants en garde interdite ,
un emploi perdu , des dettes amoncelées , la banque fantôme
débouchent sur cette vie de SDF tant redoutée et irréversible.
Son univers se résume à son chien et à sa bouteille "oubli"
il n'attend rien , il ne veut rien , il ne sait plus rien.
Il vit , respire , pleure , crie ... mais pourtant il est déjà mort. "
Jean BOSIO 06/2012
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Par Jean BOSIO le 13 Juin 2012 à 22:50
" Au sommet de son art ,
le maestro deploie son talent ,
au bonheur des oreilles
d'un auditoire en pamoison.
Il laisse glisser son archet
d' un mouvement mécaniquement harmonieux ,
ses doigts d'une précision d'orfèvre
effleurant le manche de mille pincements.
Ses longs cheveux argentés
ondoient en une vague hystérique
martelant le tempo du morceau
sur une tête au rictus possédé.
La musique va désormais cescendo ,
il semble en transe comme electrisé
la sueur ruisselle de son front rougi ,
les yeux clos en méditation interne.
La délivrance sur une dernière note ,
le violon pend au bout de son bras ,
il salue céremonieusement le parterre debout ,
il savoure ce moment de puissance controlée.
La salle est désormais vide et silencieuse ,
il revient une serviette autour du cou
tel un boxeur gagnant mais harassé
gouter en interne cette victoire à renouveler . "
Jean BOSIO 06/2012
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Par Jean BOSIO le 4 Juin 2012 à 22:24
"Laissez-moi une dernière alternance .
Vous séduire au portant de la chance,
ou fuir l'horrible honte de l'indifférence.
En partant piteusement en silence ,
ou en criant au bonheur renaissance.
J'ai trop attendu dans l'espérance,
tant toléré l'insoutenable souffrance.
Aujourdhui je veux entendre la sentence,
ma vie toute en tristes errances ,
se meurt d'attendre dans la convenance.
Aimez-moi , détéstez-moi mais cessez l'incandescence,
qui consume mon coeur et explose ma patience. "
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Par Jean BOSIO le 30 Mai 2012 à 22:47
" les vents soufflent au contraire du vouloir .
Ils gonflent la voile des erreurs récurrentes.
La bataille engagée au gain de la confiance ,
tourne au cauchemar du combattant désarmé.
Pouvoir prouver sa bonne foi en naturelles paroles,
se heurte au mur noir de la puissance reconnue.
La justice est servile aux arguments des forts ,
ignorante factuelle des lourdes preuves données.
Inutile de lutter car les dés sont pipés,
au grand désespoir d'allumés réveurs d'équité.
Magie dominante des manipulateurs sournois .
La société restera une terre fertile de l 'inégalité, "
Jean BOSIO 05/2012
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