" Aux matins pleureurs

 Je sèche mon chagrin

En buvant  de l'alcool  fort

J'en ai marre de gémir

De me plaindre de ma vie

De croire au  retour en idiot programmé

 Ma bouteille m'est fidèle

Elle est soudée à moi

Me grisant  par rasades

Ton visage se brouille

La nausée tu me donnes

Je te vomis enfin.

Demain yeux grands ouverts

Je ne comprendrai pas pourquoi

Tu hantes  ma tête éthérée

Je reprendrai ma mie de verre

Pour une orgie d'abrutissements

M'offrant encore une douce amnésie 

Ma cure passe par l'éthylisme

Le traitement agit !

Je serai bientôt sevré  de toi.