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Congédié sine die
" Dés le seuil franchi
Ses effluves volatiles
Ont mis mes sens en émoi
L'envie en sourdine
Au corps chevillé
Submerge ma raison
Vers elle aimanté
Je la happe prestement
Dans mes bras l'enserrant
Cherchant ses lèvres
Ma langue déraille
Contre sa bouche
Une claque me surprend
Je lâche prise
Son corps s'éloigne
Telle une harpie
Elle se déchaîne contre moi
M'insultant en pleurant
Femme libre de ses actes
Elle refuse ma libido
Incompatible avec la sienne
Elle déplore mon machisme
Ma brutalité la choque
Refuse d'être une femme objet
Elle tourne les talons
Son odeur la suit
La porte claque
Comme un con penaud
Je sens mon désir diminuer
Et ma joue chauffée.
Jean BOSIO 2014
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